Les 3 points clés pour comprendre la sérigraphie industrielle

8 février 2021

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La sérigraphie industrielle consiste à réaliser des travaux en grande quantité et sur des supports variés, plats ou en forme, sur des petites ou des grandes surfaces. Elle allie aujourd’hui performance et flexibilité, grâce à un process parfaitement rodé.

Mode d’impression le plus ancien, la sérigraphie a été profondément redimensionnée avec les technologies de pointe. La photogravure d’abord, l’infographie ensuite, ont mis en valeur une véritable adaptabilité du procédé, contrairement à d’autres, pour permettre une application beaucoup plus large. Pour mieux la comprendre, il faut retenir trois éléments clés :

 

1- Des supports variés

La sérigraphie industrielle permet de marquer (presque) tous les objets qui nous entourent, des convecteurs aux kayaks en passant par les panneaux de signalisation, les enseignes, les autocollants, … Les supports possibles sont très nombreux et offrent une diversité de solutions. En effet, la sérigraphie industrielle permet de personnaliser ses produits et d’imprimer sur une multitude de supports comme le pneumatique, le caoutchouc technique, l’acier, les pièces plastiques en rotomoulage, la plaque en aluminium, le textile, les panneaux polypropylène alvéolaire, la face avant recto/verso ou le film adhésif.

 

2- Des volumes plus ou moins importants

La sérigraphie industrielle implique d’avoir des volumes pour optimiser les coûts de productions. Si les volumes minimum ne sont pas définis de manière fixe, il est clair qu’ils doivent intégrer un plancher économique pour être intéressants (sans oublier qu’il faut intégrer d’autres paramètres, comme par exemple la taille d’une étiquette).

S’il est difficile de donner une volumétrie minimum, on peut néanmoins retenir un nombre moyen pour un format moyen :

  • face avant ou panneaux : 100 ex.
  • film adhésif ou technique : 200 exemplaires
  • plaque métal : 300 à 500 ex.
  • transfert : 500 ex. etc.

Pour des commandes en moyenne et en grande série, sur des modèles identiques avec un nombre de couleurs restreint, la sérigraphie industrielle est donc particulièrement adaptée, avec des prix dégressifs selon la quantité et une très bonne tenue dans le temps.

 

3- Une organisation et une logistique rodées

La logistique et le stockage des produits sérigraphiés de manière industrielle doivent être effectués sous environnement contrôlé, avec une pompe à chaleur (comme pour l’ensemble de la chaîne graphique). Il faut donc un espace de stockage dédié, hors poussière, hors fluctuation importante de température ou d’hygrométrie, et sans soleil direct. Cela est indispensable pour les commandes ouvertes sur neuf mois par exemple (une fabrication unique mais un envoi cadencé sur 9 mois).

De plus, le stockage nécessite une attention toute particulière, pour que chaque livraison soit conforme au produit initial. Chez TIP, le département « produit fini » contrôle la qualité des produits une fois ceux-ci fabriqués puis les met en stock et établit le packaging final au moment de la demande d’envoi des clients.

Nous avons mis en place cette méthode de travail depuis de nombreuses années pour permettre à nos clients d’obtenir un coût optimisé de fabrication, tout en ayant la garantie d’un suivi rigoureux de la qualité au moment du stockage. Cette technique de livraison cadencée est plus sûre et pérenne qu’un travail sur étagère, sans suivi précis de la logistique.

 

La sérigraphie industrielle demande donc la mise en place d’un process rigoureux pour une qualité sans faille. Et cette description autour des trois éléments clés vous permet de mieux comprendre le langage utilisé, afin de bien évaluer vos besoins.

Pour en savoir plus, vous pouvez aussi télécharger « le lexique de la sérigraphie et du marquage industriel » : un document complet qui vous donnera toutes les clés sur notre métier.

 

Article rédigé par Martine B